sing. epennding : « ceux qui chevauchent »
Il s’agit des peuples nordiques qui vivent dans le royaume de Parh Mattalm. Autrefois des nomades, ils fondèrent leur Royaume à la fin de la Grande Guerre avec l’aide de leurs alliés : les nains de Galdârh. Ce royaume s’est peu à peu étendu pour devenir l’un des plus vastes de ce monde. Excellents cavaliers, ils ont, au centre de leurs terres, de vastes plaines peuplées de chevaux sauvages, les Palenfreys, d’une grande intelligence et qu’ils gardent jalousement. Il est très rare qu’un étranger puisse avoir le privilège de monter voire de posséder une de ces montures.
Il serait également juste de ne pas oublier qu’une partie de ces nomades ne s’est jamais sédentarisée comme le clan Hammatt qui refusa de vivre à Parh Mattalm et dont le clan fait encore la route entre Parh Mattalm et Aglarost Narzog. L’histoire de ce clan est même assez liée à celle de bien d’autres clans nomades et citées bâties dans l’est.
Aspect Physique
Grands : 1m80 à 1m90 pour les hommes, 1m70 à 1m80 pour les femmes en général.
Cheveux : Blonds ou Roux, parfois châtains
Yeux : Bleus ou verts, parfois marrons
Les hommes portent souvent la barbe et ont des cheveux longs.
Tenue Vestimentaire
Difficile de définir une mode, une tenue vestimentaire généralisée à la totalité des cinq duchés qui constituent le Royaume de Parh Mattalm. On peut raccourcir en disant que les epenndings choisissent des tenue « pratiques » pour : capturer et dresser des chevaux, faire la guerre, travailler la terre, etc. Les femmes portent des robes et des hommes des pantalons, (jusque là, on suit).
Pour ce qui est des jours de fête et des cérémonies officielles, le vert et le blanc sont les couleurs de tout epennding qui se respecte. Ils ornent souvent vêtements, bijoux, boucliers et armes, d’entrelacs et de formes spiralées.
Mode de Vie
Le Royaume epennding étant très étendu, il est difficile de définir un mode de vie particulier. Cela varie selon qu’on se trouve dans une grande cité ou dans une ferme isolée, dans les plaines, au sur la côte, dans les colline, à proximité de la Forêt des Nuées Obscures etc.
Quelques généralités et particularités peuvent être tout de même dégagées, comme le fait que ce peuple élevé à la dure place sur un pied d’égalité les hommes et les femmes, et lorsque les hommes ont tendance à l’oublier, les femmes savent le leur rappeler. Ces dernières montent à cheval, travaillent au champ, dressent des chevaux, vont à la pêche et, lorsque cela est nécessaire, défendent leur famille l’épée à la main.
On peut également dire que le peuple Epennding a survécu à de nombreuses catastrophes et agressions et qu’il a toujours su faire face et résister. Il a toujours été loyal envers ses alliés et impitoyable avec ses ennemis. Comme les nains, les Epenndings aiment faire la fête, boire de la bière et si possible avec leurs amis.
Un système Féodal
Le Royaume est organisé en cinq duchés :
- Parh Mattalm au Nord-Est
- Lugsrâm au Nord-Ouest
- Tollund un Sud-Ouest
- Gortoth au Sud Est
- Stillgard à l’ouest du duché de Lugsrâm, sur la péninsule de Stillgard
Le Duc de Parh Mattalm est également le Roi
Chaque Duc a un certain nombre de vassaux :
- des Kamts, régissants des villes ou des villages, des territoires plus ou moins grands
- des Markens, régissant des points stratégiques, des frontières, et disposant souvent d’une garnison militaire importante.
Le Skoët-Yarhen
Il est assez habituel de voir les hommes et les femmes porter une arme, ne serait ce qu’une simple dague. Même dans les zones les plus civilisées. Cela est dû au fait que pendant de longues années, chaque homme ou femme devait s’attendre à défendre sa vie par ses propres moyens. En effet, les nombreuses invasions Yörgls rendaient les villages et hameaux isolés peu sûrs. Ne pouvant faire face à toutes les attaques en même temps, un Roi epennding avait mis en place le Skoët-yarhen que l’on pourrait traduire par : « années de Skoët ». Trois années de service dans l’armée contre le gîte, le couvert, un entraînement au combat, une solde modeste et une arme, (le plus souvent une épée), que chacun pouvait emporter avec lui à la fin de son service. Bien qu’il ne fut jamais obligatoire, il connut un véritable succès dès sa mise en place. Nul epennding ne voulait rester sans défense face aux Yörgls ou aux créatures de la Forêt des Nuées Obscures. Pour un epennding savoir se défendre est presque aussi important que de savoir monter à cheval.
Avec le temps, le mode de recrutement s’est affiné, ce sont les jeunes dans leur 21° année qui sont prioritaires et qui partent donc majoritairement, la coutume est restée, elle fait partie des rites initiatiques de ce peuple. Dans chaque village une fois par an on fait une grande fête en l’honneur de ceux qui partent et de ceux qui reviennent. Chaque duc a la charge de recruter et de former ses propres gens, pendant leur temps de service, ces jeunes gens seront affectés aux tâches les moins dangereuses mais pas les plus passionnantes : monter la garde sur les remparts, garder la prison, occuper les tours d’alerte sur la côte au cas où des Yörgls attaqueraient, etc.
On pourra également croiser des hommes ne faisant pas partie de la garde ou de l’armée régulière mais portant toutefois une cotte de mailles. Les armes de prédilection de l’epennding sont l’épée longue et la lance de cavalerie. Beaucoup ont un casque avec nasal et au moins un gilet de maille. Les plus fortunés portent le haubert de maille. Les epenndings méprisent l’armure de plates, trop incommodante pour monter à cheval et fort coûteuse.
Si l’epennding moyen peut parfois connaître des difficultés financières pour se procurer de la nourriture ou des armes, il est presque naturel chaque chacun aie un cheval. Bien sûr on trouve des epenndings qui ne possèdent pas de monture, notamment chez les citadins de Parh Mattalm, mais il s’agit d’une minorité. Les plus aisés possèdent au moins un Palenfrey, les autres ont des chevaux plus communs.
Religion
Les deux principales divinités qu’affectionnent les epenndings sont Skoët le dieu de la guerre et Mattalm le dieu de la pierre.
Initialement, ils vénéraient Skoët dont le palais n’ouvre ses portes qu’aux braves après leur mort. Mais on trouve, surtout à Parh Mattalm, de nombreux adorateurs du dieu de la pierre et de la forge : Mattalm.
Préjugés
Les epenndings n’apprécient pas mieux les orcs que les trolls, ceci dit on ne peut le leur reprocher : personne n’aime les orcs et les trolls. Ils n’aiment pas non plus les Dragons avec lesquels ils ont toujours eu des ennuis.
Mais ceux qui ont le plus donné de souci aux epenndings sont sans doute les Yörgls dont l’ingéniosité n’a d’égale que la férocité, et qui, depuis plus d’un millénaire, essaient de piller leurs richesses. Même les wargs et autres créatures de la Forêt des Nuées Obscures n’ont pas donné autant de souci aux Rois epenndings.
D’une manière générale,les epenndings n’apprécient guère ceux qui maltraitent leurs montures.
Si on ne peut pas parler de guerre ouverte, on ne peut pas non plus parler de franche amitié entre les epenndings et les Ursanàns. Mais cette tendance est très générale et on peut facilement trouver des exemples d’amitié entre deux membres de ces peuples. Ce malaise viendrait du fait que certains membres de la haute société de Parh Mattalm apprécient au plus haut point la chasse à l’ours.
Les epenndings tiennent les nains en hautes estime, surtout ceux de Galdârh, leurs alliés de toujours, qui n’ont jamais failli.
Professions jouables et Limitations
Les epenndings sont des opportunistes qui ont appris à s’adapter et à tout faire pour survivre, c’est pourquoi ils n’ont pas de limitation professionnelle particulière. On ne rencontre cependant pas des magiciens à tous les coins de rue, même à Parh Mattalm.
Capacités Spéciales
- Excellents cavaliers, on compte sur les doigts d’une seule main les epenndings qui ne sont ni cul-de-jatte, ni invalides d’aucune sorte et qui ne savent pas monter à cheval.
- Ils reçoivent un bonus de +20 à leurs combat lorsqu’ils sont en selle.
- Les epenndings reçoivent 4 points d’historique.
Espérance de Vie
Bien que leur vie soit rude Un epennding vivre en moyenne jusqu’à l’âge de 100 ans.
Langue
le Navkelt
Cette langue assez gluturale est assez proche du Kelt parlé sur l’Ile Verte, ce qui confirme l’idée que les epenndings ont une origine commune avec les insulaires. Objectivement, il y existe de troublantes proximités de langage avec les Yörgls, leurs ennemis jurés. Mais tout epennding se refuserait à entendre une telle théorie…