sing. raïchlending « ceux qui vont sur les montagnes »
C’est le peuple d’humains qui vit en clans disséminés dans les montagnes de l’Ile Verte, (au nord).
Aspect Physique
Physiquement, les Raïchlendings diffèrent carrément des autres peuples de l’Ile Verte et ne font pas partie de la grande famille des Humains Nordiques.
Les hommes sont grands, (1m90), de forte carrure et ont une pilosité abondante.
Les femmes sont également assez grandes, (1m70), et certaines ont également une certaine carrure.
Cheveux : Blonds, Roux ou Châtains, les bruns sont rares.
Yeux : Bruns, verts ou bleus
Tenue Vestimentaire
Les hommes portent le plaid, une sorte de couverture de laine, qu’ils portent autour du ventre. Ceux qui en ont les moyens ont une chemise.
Les femmes portent des robes longues et solides.
Les couleurs vives sont très rares car coûteuses : le vert, le bleu et le brun sont les couleurs dominantes.
Mode de Vie
Les Raïchlendings vivent en clans politiquement indépendants les uns des autres et disséminés dans les montagnes et vallées du Raïchlanh. Chaque clan a son chef, son propre territoire et ses propres problèmes.
Tous vivent assez simplement pour ne pas dire pauvrement. Les conditions de vie sont difficiles et la pitance de tous est dure à trouver. Il n’est pas rare que de conflits éclatent entre deux clans : vieilles querelles, demande en mariage houleuse, vol de bétail ou de gibier. Ces conflits se terminent souvent par une bagarre à mains nues un ou deux nez cassés et quelques bleus. Les occasions où deux Raïchlendings en sont venus aux armes sont rares, et encore plus rares sont bagarres qui se sont soldées par un mort. Chacun ici connaît trop bien le prix de la vie en cette terre inhospitalière pour vouloir la gâcher à cause d’une stupide dispute de voisinage.
La seule ville qu’ils possèdent se nomme Larne, mais on ne peut pas vraiment parler de capitale, chaque clan est indépendant. Comme le dit un proverbe local : « aucun Roi ne vit au Raïchlanh. »
Malgré une forte indépendance, les clans voisins se retrouvent régulièrement pour faire la fête, célébrer un mariage, faire face à un problème commun, etc. Lorsque ces occasions débouchent sur une fête, il y a toujours un membre du clan, (parfois deux), qui possède une cornemuse et qui se fait une joie de la faire sonner pour le plaisir de tous. Le répertoire d’un sonneur varie selon les clans mais comporte en général des airs joyeux pour la danse, quelques airs anciens et nostalgiques évoquant une légende, un autre temps, et quelques airs solennels spécifiques à des occasions précises : mariage, enterrement, départ pour la bataille. Il se dit, notamment chez les Lochlendings, que les sonneurs connaissent également des airs spécifiques qui leurs permettent de communiquer rapidement d’une vallée à l’autre : pour donner l’alerte, battre le rappel, annoncer une bonne nouvelle ou une victoire. Un atout stratégique de grande importance pour ces clans isolés si toutefois cette légende s’avère véridique…
Une fois par an, une fête des clans se tient sur un plateau reculé du Raïchlanh. C’est l’occasion pour les membres des clans de se retrouver et de faire des échanges. Les hommes ‘y affrontent à travers des épreuves de force telles que le tirer à la corde et le lancer de troncs d’arbres ou de rochers. Les sonneurs rivalisent pour savoir qui jouera le plus vite ou le plus longtemps, (mais pas le mieux selon les mauvaises langues)., et échangent quelques airs.
Indépendamment des clans vivent les druides et les bardes. Des érudits respectables aux yeux des Raïchlendings. Leur parole est sacrée.
Les druides sont sédentaires et ont à leur charge un forêt ou une parcelle de forêt qu’ils protègent. Ils veillent aussi sur les clans vivant près d’eux les aident, soignent parfois une bête ou un villageois, apportent leur aide aux chefs dans la résolutions de conflits ou dans la prise de décision, ils sont toujours de bon conseil.
Les bardes sont la mémoire de ce peuple, ils vont de clan en clan et racontent de vieilles légendes des histoires sur les dieux, sur les ancêtres. Ils accompagnent leurs histoires à la harpe, certains jouent d’une petite cornemuse à soufflet. Ils apportent également des nouvelles des autres clans et constituent ainsi un lien important.
Religion
La religion chez les Raïchlending est assez utilitariste ; les dieux ont été « classés » selon leur utilité ou leur nuisance.
Divinités de Bonne Réputation
Matalm est considéré comme le père des montagnes de leur pays, il les protège ainsi de leurs ennemis.
Skatt : est le dieu qui leur donne le courage et la force d’affronter leurs ennemis.
Tana : est la déesse nature qui les nourrit.
Divinités Ambiguës
Cloa : la déesse de la mer est à la fois nourricière et en même temps elle est celle qui porte les Yörgls sur son dos.
Imil : si elle réchauffe et ensoleille le Raïchlanh en été, elle semble en proie aux pires colères lorsqu’elle les abandonne aux longs hivers. Elle est donc considérée comme capricieuse.
Mauvaise réputation
Shaën : est celle qui souffle constamment sur leurs terres, de plus, elle souffle dans les voiles des Yörgls pour les aider.
Nattör : est un dieu rude et de mauvaise augure ; c’est le dieu des morts ; D’après la mythologie locale il est l’époux de Finalen et se sert d’elle pour provoquer des guerres et récolter ainsi plus d’âmes encore. L’Ile Noire située au sud-ouest est reconnus comme étant son île. Ils la nomment : l’Ile des Morts.
Radzat : le dieu de la ruse mais la ruse au sens péjoratif du terme ; l’intrigue, le mensonge, la fourberie. Ils distinguent cette ruse de la ruse au combat qu’ils emploient dans leur guérilla permanente face au Yörgls et au Lochlendings. Ils considèrent que cette ruse là leur est plutôt inspirée par Skoët.
Mattör : Le mal absolu. Dans les contes cocasses que récitent les anciens lors des veillées, ce dieu là est loin des préoccupation des autres dieux. Il ne se mêle pas à eux ni ne leur fait de tort, (Waïldir s’en charge). Mais il œuvre dans l’ombre et un jour, selon leurs croyances, il viendra dévorer le ciel et mettre fin à toute vie.
Préjugés
Méfiance voire haine envers les Lochlendings
Mépris envers les Middlendings qui acceptent la domination des Lochlendings.
Haine envers les Yörgls
Professions jouables et Limitations
Pas d’utilisateurs de magie en dehors des quelques rares Druides et Bardes.
On trouve surtout : Guerriers, Barbares, Combattants, Bersekers.
Capacités Spéciales
Les Raïchlendings reçoivent 5 points d’Historique.
Habitués aux montagnes et aux lieux escarpés, il ont un+20 en Escalade et Funambule.
+10 en environnement hostile froid
Espérance de Vie
La moyenne est de 80 ans pour les hommes et de 85 pour les femmes.
Langue
le Gaelnok
Cette langue est totalement différente du Kelt qui est majoritairement parlé sur l’Ile Verte. De tradition orale, les Raïchlendings ont finit par adopter lentement l’écriture de leurs voisins tout en conservant leur langue qu’ils croient sacrée. De nombreux contes parlent de l’histoire de la naissance de cette langue. D’après les légendes, les premiers habitants de l’Ile Verte ne savaient pas parler et communiquaient par de vulgaires grognements. Un matin, un être très puissant sortit de l’eau et en remerciement de leur hospitalité, il leur apprit le langage.