Les créatures semi-démoniaques ne sont pas un peuple à part entière. Cette page ne décrit donc pas les us et coutumes d’un peuple mis plutôt les traits généraux qui expliquent a présence de telles créatures sur Andarinë.
Origines
Les créatures semi-démoniaques sont :
- des Dashenzaï des semi humains,
- des Dashorwàn des semi-elfes
Généralement, il s’agit d’enfants issus du fruit d’accouplements entre une Succube et un humain ou un elfe. Plus rarement on trouve une progéniture issue d’un incube, (version masculine de la Succube), les accouplements ne sont pas moins rares toutefois il faut distinguer les intentions de ces créatures :
- les Succubes usent souvent de leurs charmes pour manipuler. Lorsqu’elles décident de concevoir un enfant, il y a spécifiquement une volonté précise, un plan : enfanter d’un serviteur, remplacer un homme par une descendance etc.
- les Incubes usent aussi de leurs charmes pour parvenir à leurs fins, toutefois ils se soucient assez peu des conséquences de leurs ébats. Les femmes qui se retrouvent enceintes de telles créatures font souvent leur maximum pour se débarrasser de ces compromettantes progénitures, que ce soit avant ou après l’accouchement. Lorsque ce n’est pas le cas, c’est la famille ou l’entourage qui s’en charge à la place de la mère.
Aux yeux des populations humaines et elfiques, ces accouplements sont contre-natures et les semi-démons sont considérés comme pires que des animaux nuisibles.Voilà pourquoi, la plupart des Semi-démons en vie sont issus d’une Succube. Les rares individus issus d’une mère humaine ou elfe avec un père Incube ont survécu soit parce que l’Incube voulait un enfant et qu’il a séquestré la mère jusqu’au terme, soit parce que la mère a décidé de garder son enfant coûte que coûte et qu’elle a pu échapper à son entourage.
Jusqu’à la Longue Nuit, la présence de semi-démons était plutôt exceptionnelle sur Andarinë, mais avec la chute d’Aglarost Narzog et la naissance de la Cité de Lûznâch’ sur ses ruines, les semi-démons sont devenus beaucoup moins rares. Le regard de la plupart des populations vis à vis de ces créatures n’as pas ou peu évolué. La plupart de ceux qui osent parcourir le monde sont ceux qui peuvent cacher leur particularité.
Aspect Physique
Les Semi Démons, ont globalement une apparence très proche de leur race non démoniaque.Toutefois, tous portent une tâche de naissance, une marque qui ne laisse aucun doute sur leurs origines démoniaques : yeux de chat, un sabot à la place d’un pied, des écailles sur une partie du corps, une langue bifide, des crocs affûtés, des griffes, une queue etc.
Ce détail est souvent facile à dissimuler sous des vêtements ou une soi-disant infirmité et il est donc facile pour la plupart des semi-démons de se fondre dans la masse parmi les autres peuples sans trop attirer l’attention.
Mode de Vie
Pris entre deux feux serait un bon résumé : d’un côté, les semi-démons sont considérés comme des animaux par les peuples d’Andarinë, et de l’autre côté, ils ne sont pas assez démoniaques pour être bien considérés par les démons. Le semi démon mène donc souvent une vie indépendante, loin des sociétés propres sur elles, et évolue au sein de Guildes où l’on se soucie plus du résultat que de la méthode.
Si certains se font un nom, c’est souvent en ayant passé sous silence leur origine « honteuse » Du côté de Lûznâch’, certains semi-démons prêts à tout pour réussir se taillent une place de choix dans les couches inférieures de leur société : pègre, chasseur de primes, chef de la sécurité. Toutefois, on n’imaginerait pas un semi-démon devenir le chef d’une Guilde ou d’une structure. La plupart des démons, même les subalternes, refuseraient d’obéir à un semi démon.
Ceux qui ont le plus de chance d’avoir une « carrière » socialement acceptable sont ceux qui ont reçu une éducation humaine ou elfique et dont la tâche de naissance reste facile à cacher.